Intégrer les constellations de l'Aube

Je naquis il y a 22 ans dans un petit cottage situé au milieu des montagnes de terra. C’était un matin de printemps, le soleil dévoilait au loin, derrière la longue chaîne rocheuse des montagnes, ses rayons matinaux. Ceux-ci se reflétaient dans l’herbe emplie de rosée, qui poussait abondamment autour de la maison. Tout là-haut dans le ciel, l’on pouvait distinguer les battements majestueux d’un aigle royale qui apportait la nourriture à son nid.

Après 6 heures de lutte, je sortais enfin du ventre de ma mère. Cette lutte allait être fatale à ma mère, elle devait quitter notre monde lorsque je respirais pour la première fois. Elle qui avait attendu toute sa vie se moment ne pût profiter du bonheur d’avoir un fils. Mon père, lui qui était bûcheron, était tiraillé par deux sentiments profonds : la venue d’un fils, d’un descendant et la perte de la femme qu’il avait côtoyait toute sa vie.

Se fût donc avec mon père que j’appris à grandir. Je passais la plus grande partie de mon temps dans les bois à regarder, puis aider mon père à abattre les arbres de la forêt. J’appris très rapidement à manier la hache, en quelque coup je pouvais venir à bout d’un tronc de 80cm de diamètre.

Puis à l’âge de 12 ans, mon père décidait de me raconter l’histoire des éléments. Il m’expliquait pourquoi je portais sur mon front ce symbole, fierté de notre terre, signe de notre pouvoir. Il m’expliquait tout simplement mon destin.

Une dure épreuve allait de nouveau frapper ma vie : Au petit matin de mes 13 ans, alors que j’était en train de m’occuper des animaux de la ferme, un bruit sourd se fit ressentir. On aurait dit comme le bruit des ailes d’un moulin qui brassent l’aire. Il s’agissait en fait d’un groupe de bandit, redouté dans tout le royaume des éléments. Il était là pour piller et tout brûler sur leur passage, il ne laissait de chance à personne. Et quiconque se trouvait sur leur chemin était tué sur le champ. Mon père me donna son plus beau cheval et m’ordonna de fuir vers le nord et de ne jamais me retourner jusqu’à l’aube le lendemain. Ce que je faisais immédiatement. Je galopais ainsi toute la nuit sans jamais regarder derrière moi. Je m’étais endormi sur le cheval et ce n’est que lorsque les rayons du soleil me frappèrent le visage que je me réveillai.

J’étais à des lieux de mon foyer, sur une terre qui m’était inconnue. J’arrivai bientôt dans un village dont la pancarte disait : « Bienvenue à terra, vous y trouverez une auberge, une armurerie et une taverne. » Mais qu’était-ce donc ce lieu, mon père m’en avait vaguement parlé mais je ne m’en souvenais plus. Il y avait à la sortie nord du village, une petite maisonnette. Là bas y vivait un vieillard du nom de Belagorias. Il devait avoir environs 70 ans, peut être même plus. Il avait une belle barbe blanche, portait un pantalon brun et un dessus vert. Il avait une paire de mocassins usée par le temps. Je me rappel lorsque nos regard se croisèrent pour la première fois, j’étais épuisé par ma longue épopée et mort de trouille à l’idée que j ne reverrais jamais mon père.

Belagorias m’ouvra tout de suit sa porte, il me donna à boire et me demanda d’où je venais. Terrifié par la peur, je ne pus dire un mot et je perdis connaissance. Je me réveillai le lendemain midi. J’étais couché dans un lit et prêt de moi il y avait un bol de nourriture. J’avais tellement fin que je mangeai le tout en quatre bouchée. Le vieille homme était assis dehors devant l’entrée, et taillait un bout de bois. Je ne compris pas pourquoi mais il ne me posa aucune question. Je restai sans lui parler pendant au moins 6 mois. Rien ne voulait sortir et le vieillard ne me questionnait toujours pas.

Au bout de ce 6ème mois, je lui dis bonjours pour la première fois, quel fût son sourire lorsqu’il entendit ses paroles sortir de ma bouche. Les jours défilaient, et à chaque fois je rajoutais quelque chose. Si bien qu’au bout de deux mois je lui avais raconté toute mon histoire. Il avait écouté mes paroles sans jamais m’interrompre. Je me sentais vraiment très bien chez lui.

Le temps passait et je continuais à grandir chez lui. Je l’aidais pour le bois, la cuisine et toutes les tâches quotidiennes. Souvent il m’emmenait en forêt comme le faisait mon père. Il m’apprenait plein de truc et surtout m’apprenais à devenir un adulte. Je savais chasser, pêcher et même me battre. Le lendemain qu’il m’avait rencontré, il m’avait fabriqué un beau bâton. Il l’avait décoré en taillant l’écorce d’une précision inouïe. Je restai donc chez lui jusqu’à mes 18 ans.

Alors que je chassais en pleine forêt, je croisai la route d’un magicien. Faisait-il partie de ceux qui m’avait fait suivre jusque ici ? Je sortais mon bâton et le mettais en garde. Contre toute attente, il ne ripostait pas, mais descendait de son cheval et s’agenouillait devant moi. Au moment de se relever, il se présenta : « Bonjour noble chasseur, je me présente, je suis le magicien Nadhir, combattant de la Constellations de l'Aube». Puis s’en suivait une courte présentation de ma part et je l’invitais à venir manger chez Belagorias.

Je ne sais pourquoi, Belagorias avait l’air triste se jour là. Il ne parlait pas beaucoup. Nadhir lui me racontait son aventure, la lutte contre les autres guerriers et surtout son idée de réunir les meilleurs combattants de Terra. Puis je lui demandais si je pouvais le rejoindre dans sa constellation. Je comprenais alors pourquoi Belagorias avait petite mine. Il savait depuis longtemps que se jour allait arriver et que c’était aujourd’hui.

Et depuis ce jour, suis prêt à combattre avec fierté tous les ennemis de la constellation, dans l’espoir un jour, de retrouver mon père.

Les généraux ont parlés.

Les portes de nos terres s'ouvrent à toi.

Que les étoiles te gardent.


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J’étais là, debout, entouré de grands hommes, tous réunis autour de moi. Mes yeux étaient remplis de larme moi qui toute ma vie avait rêvé de ce moment. Et il était enfin là. La cause à laquelle je m’étais accroché m’ouvrait enfin ses portes.

Je ne pus me contenir et versa quelques larmes. J’allais quitter celui qui m’avait tout offert. Mon vénérable ancien Belagorias. Mais je lui fis la promesse de revenir le voir quand ma tâche serait accomplie.

Je reprit mes esprits, leva la tête et regarda Nadhir et Zarkness :

- Je vous remercie pour tout ce que vous m’apportez, pour moi vous êtes des étoiles. Je suis prêt à combattre à vos côtés, combattre avec tous ceux qui croient aux étoiles. C’est avec émotion que je me joins à vous.
- Vous pourrais compter sur moi, je vous serais final jusqu’à ceux que la dernière étoile ce soit éteinte.
Sur ce mot je prépara mon baluchon et me mit en route pour cette nouvelle cité qu’on appelait Merath Zorac.