Au coin du feu de camp, et alors que les Constellations commencent à compter de plus en plus d'étoiles kleptomanes, je profite d'être plus sage et plus vieux qu'eux pour les assommer d'une de ces histoires de grand-père dont nous avons le secret... Ahh d'mon temps!
Et s'ils n'y apprennent rien, ben au moins ça les fera bien dormir...
Je sors de notre repaire, gonflé à bloc, mes doigts me démangent, aujourd'hui, il y aura du spectacle!
Oui, aujourd'hui, je sens d'avance les gras bourgeois que je vais pouvoir délester de leur graisse monétaire.
Par où aller? oh, je sais bien, un petit tour à la ville proche du chateau qui projette ses ombres rouges.
Tiens, pas grand monde. C'est vrai, c'est l'aube, le bourgeois dort jusqu'à plus tard, sur son matelas de gopis.
Alors le chateau lui-même, voyons!
Hé hé hé, quelques damoiseaux perdus à l'entrée, en train de suer sous l'effort de bouger toute cette masse d'acier qui leur tient lieu d'armure. Je vais les alléger un peu de leur pesantes économies, charitablement...
Mais je sais où je dois aller, le meilleur coin, le repaire des fermiers, c'est l'étage!
ah, l'étage...
un petit tour par ci, quelques gopis par là, je me fais toujours la main...
Evidemment, il y a toujours du monde dans cette pièce-là, qui ressemble à un refuge... mais moi je m'y infiltre, et ils n'ont plus aucune sécurité là-dedans... hé hé hé...
Jolie moisson à nouveau. je n'ai pas perdu mon temps! tout cela est fatiguant, mais ça vaut bien le coup.
Alors, je rentre?
Ah, tiens, avant de redescendre, je rencontre un homme, presque mort. Il n'aura plus besoin de ces quelques pièces alors. Je remarque son blason, maculé de sang. Archanges de la lumière. et un mouchoir, sur lequel est brodé un nom, encore lisible. Taras.
Je suis voleur, oui, mais pas meurtrier...
Le pauvre aurait bien besoin de ça. Je passe quelques dizaines de minutes à lui donner des soins, de ma faible expérience, ce n'est pas rapide, mais ça finit par porter ses fruits. Il dort maintenant d'un sommeil calme, paisible, et sain. Il est sauvé. en tout cas jusqu'à la prochaine rencontre malencontreuse...
Bon, je redescends de l'étage, pour me diriger vers la sortie...
Mais j'entends quelques bruits... ils viennent du jardin secret.
Encore quelques petits amis à détrousser? Mais peut-être sont-ils trop loin, dans le labyrinthe qui m'est maintenant inaccessible... Allons voir!
Je rentre, et passe l'entrée du jardin au peigne fin, jusqu'à l'arche. Personne. Que des vipères et autres mille-pattes qui sont trop occupés à se montrer les dents les uns aux autres pour me remarquer.
Non, rien de bien intéressant. Repartons donc, dommage.
Et puis, une dernière intuition.
Je me retourne, plisse les yeux vers ce petit couloir, pas bien long, qui mène à l'entrée même du labyrinthe.
Bien sombre, on n'y voit goutte. Pour être certain, il faut y aller.
J'avance doucement. Les coussinets sous mes pattes félines, malgré la pierre inhabituelle, ne font pas de bruits.
Une forme.
Une femme.
Endormie? se reposant avant d'entamer ce labyrinthe diabolique?
Qu'importe!
Je tente de glisser ma main à sa bourse, mais alors que j'allais tirer une bonne récolte, la voila qui bouge, me fait rater. Mince! Quelques gopis seulement dans la main. mais assez pour me prouver qu'il y en a une joyeuse bande derrière...
Je me calme, pas de précipitation. tant de vols se sont terminés mal à cause de la précipitation.
Je l'étudie un peu plus.
Tiens, elle arbore le même blason que le mi-mort de l'étage, c'est donc elle qui va me payer de mes soins.
Je fais appel à mes instincts de félin, le chasseur parfait... ma proie est là, dodue repue, à croquer sous la dent...
Un coup d'oeil à l'entrée du labyrinthe. Ce labyrinthe qui porte pour l'éternité le nom illustre de la première des voleuses, une félys elle aussi. Elle serait fière de moi, je sais. Je lui dois cette fierté.
Ma griffe fuse, un geste instinctif, un mouvement bien huilé, un coup de patte de prédateur.
La proie n'a aucune chance.
Je laisse la beauté à son repos qui sera maintenant plus léger.
Une bourse bien pleine à la main, je déguerpis.
Un peu plus loin, hors d'atteinte, je m'arrête, et je compte mes gains.
Je ne peux m'empêcher de siffler d'admiration.
Plus de soixante dix mille gopis en tout ...
Une pensée de remerciement, et une révérence respectueuse vers l'ancienne propriétaire, malchanceuse, de ce magot, avant de rentrer chez moi, et de mettre en lieu sûr ce butin.
[HRP: Fiona
[vol réussi critique] votre adversaire ne saura pas qui lui a volé de l´argent!
Total:77565 Gopi. Pour vous: 38793 Gopis. Pour chaque membre de votre clan: 1436
Total:7 Gopi. Pour vous: 7 Gopis. Pour chaque membre de votre clan: 0
Vous recevez 2147 points d´expérience.]
********************************************************************Etoile du nadir - Génie des palpages
Made by Eyleen, mon inspiratrice et ma dessinatrice