Tentative de sociabilisation -Rhapsody-

Une nuit sans paupières, les yeux grands ouverts plongés dans le firmament. Les étoiles, je les ressens ce soir avec intensité. Celle d'Ignis scintille faiblement mais je ne la perds pas du regard, jamais. Je ne l'attends plus depuis longtemps, mais son souvenir tiraille une profonde part de moi-même.

Et si jamais elle avait fuit pour de bon ?

Et si jamais elle refaisait son apparition ?

Exoriel...Impossible union...

Les ténèbres se dissipent au grès des heures, les constellations s’effaçant sous le jour éclatant d'un soleil orangé.

J'attends que les premiers mouvements remuent le domaine pour rejoindre la terre ferme, quittant le toit pentu du bâtiment où j'ai passé la nuit.

Il me faut trouver une robe, et c'est vers Calyso que mes espoirs se portent. Une amante passée devenue amie, dont le côté maternel m'exaspère souvent, mais vers qui je ne peux m'empêcher de me tourner...sans doute animé par les vestiges d'une nostalgie sous-jacente.

En me rendant chez elle, deux vagues appréhensions. La première étant de tomber nez a nez avec un Bibsou jaloux et grincheux -ce qui représente sans mentir 363 jours par an- qui prendrait ma venue pour une tentative de séduire sa fiancée, m'empêchant par tous les moyens de lui demander son aide.
La seconde résidant dans la réaction de la prêtresse quand je lui annoncerais que j'ai encore ramené au domaine une jeune femme et qu'elle dort dans ma chambre.

Deux coups contre la porte. J'espère ne pas la réveiller...

Un moment passe. Je m'apprête à frapper à nouveau lorsque la porte s'ouvre. Calyso, les yeux plissés, les cheveux en bataille passe sa tête dans l'embrasure de la porte, sa main tenant les pans de sa robe de chambre fermés.

Je l'ai réveillée...Je m'éclaircis la voix et chuchote.

"Bonjour Caly, je suis navré de te réveiller mais j'ai besoin de ton aide." réfléchissant au meilleur moyen de le lui demander. "Peux-tu me prêter une robe..." lui mentir ou non ? "..."

Pas le temps de finir ma phrase, même pas le temps de trouver mes mots, elle me connait par cœur. Elle soupire en levant les yeux au ciel.

"Elle a déchiré sa robe..."

Son regard se noircit.

"Non, ce n'est pas moi qui l'ai déchirée !"

Dubitative.

"Mais je t'assure ! Tu lui poseras la question tout à l'heure si tu ne me crois pas !"

Avec Calyso, j'ai la perpétuelle impression de me retrouver devant la mère que je n'ai jamais eu...Mais je me dois de garder mon calme et de supporter son regard accusateur si je veux obtenir son secours.

"En attendant elle n'a rien à se mettre..."

Je joue sur sa corde sensible, la compassion. Un petit sourire et mon air un peu gêné finissent par la convaincre. Elle pointe son index à la verticale, se faisant un point d'honneur à me donner un avertissement.

"Si tu l'embêtes tu auras à faire à moi."

Je roule des yeux.

"Je sais, je sais..."

Elle s'éclipse et revient l'instant d'après avec une robe blanche et simple, un vêtement digne d'une prêtresse pure et vertueuse.

"C'est parfait." m'en emparant.

Une légère résistance, plantant son regard réprobateur dans le miens avant de le lâcher. Un sourire espiègle remonte la commissure de mes lèvres, un baiser volé sur sa joue et je dévale les escaliers. J'entends juste quelques mots se perdre dans le couloir. Colère, surprise ? Je le saurais plus tard.

Le soleil n'est pas encore au zénith mais la matinée est suffisamment avancée pour que je vienne chercher Rhapsody. Je toque à la porte de ma chambre. J'attends. Pas un bruit. Je frappe à nouveau. Rien. J'ouvre lentement la porte, balayant la pièce du regard. La jeune femme est encore assoupie. Je m'approche discrètement. Elle serre fort entre ses bras un oreiller, recroquevillée sur elle même, les traits détendus.

Elle semble goûter à un sommeil apaisé. Ma chemise, trop grande pour elle, baille sur sa poitrine, découvrant son épaule.

Je m'assois doucement sur le lit, pose la robe sur mes genoux et m'incline légèrement vers elle.

"Rhapsody..." d'une voix basse. "Rhapsody, le soleil est levé..."

Elle ne réagit pas, consommant paisiblement son sommeil. J'hésite à la laisser dormir encore. J'approche ma main de sa joue, replaçant une de ses mèches de nacre derrière son oreille.

Doux abandon d’un sommeil sans rêve qui m’a fui si longtemps. Je dérive dans les strates de l’inconscience, savourant le bonheur de l’oubli. La couverture est partie au loin dans la nuit, conséquence de mon habitude à l’agitation… Même endormie, je ne tiens pas en place…

Pourtant, mon prénom résonne à mes oreilles. Une voix grave et virile qui me berce. Goûtant à la douce tranquillité, je me repais de ces sensations, trop heureuse de ne plus devoir supporter ma condition. Une chaleur court le long de ma joue, attrapant une mèche de cheveux. Je savoure un instant cette délicatesse, laissant échapper un doux grognement d’assentiment, avant que mon esprit embrumé ne prenne conscience des implications de cette découverte. Une personne près de moi ! Un homme qui plus est compte tenu de sa voix !

En une réaction purement instinctive, mon corps endormi réagit plus vite que ma tête. Il sort des quelques couvertures restantes et s’éloigne le plus possible de cet importun avec une précipitation maladroite. Quand enfin mon dos tape contre le montant du lit, je finis par m’arrêter, les jambes encore tremblantes de ma fuite, les bras repliés devant moi en une attitude purement protectrice. Ma main a bien cherché ma dague de neige, mais elle n’est pas à sa place.

« Ne me touchez pas ! »

J’écume de colère, envahie surtout par la peur et la surprise. Mon regard clair se pose sur l’inconnu sans vraiment le voir. Puis, une fois le voile du sommeil tombé de mes yeux, j’avise que la personne ici présente n’est pas un inconnu.

« Oh, Helevorn. »

Ma colère retombe d’un coup. Non pas que j’apprécie la liberté qu’il a pris de me toucher, mais je ne cours plus un danger immédiat. Ma respiration se calme. Je jette un œil à sa chemise qui découvre désormais mon corps de façon très cavalière suite à ma fuite et la remet en place de façon décente. Puis, les événements de la veille me reviennent en mémoire, et un coup d’œil jeté à la pièce me rappelle l’endroit où je me trouve, mais plus encore, la tâche qui m’attend aujourd’hui…

Puis je me rappelle des convenances en la matière. Mes yeux se posent à nouveau sur Helevorn, tandis que je tente un maigre sourire.

« Bonjour. »

La fin de mes salutations se perd dans un bâillement que j’étouffe rapidement avant de m’étirer les bras et le dos. Mon corps semble aujourd’hui parfaitement en forme et les courbatures ont disparu. Si quelques gênes persistent, elles correspondent immanquablement aux meurtrissures récoltées lors de mes péripéties de la veille, notamment mon poignet un peu bleu, et le bas de mon dos qui ne doit pas être d’une plus exquise couleur. Songeant à ces déconvenues, je ne peux m’empêcher de sourire à nouveau contre ma maladresse. Aujourd’hui sera un jour nouveau. Je lui montrerai que je ne suis pas la demoiselle un peu gauche qu’il a découverte hier soir.

Du moins, si je survis à la rencontre avec ses compagnons. A cette pensée, j’ouvre un regard horrifié.

Un léger mouvement de recul quand elle s'agite, arrachée à ses songes plus brutalement que je ne l'aurais voulu. Son dos heurte le montant du lit, tout son corps se replis, effrayée comme un animal battu.

Qu'as-t-elle put bien vivre pour être si sauvage...

"Ce n'est que moi..." d'un ton qui se veut rassurant.

Ses traits frappés d'angoisse se détendent. Ses épaules se relâchent. Mon regard se perd sans que je le contrôle sur la naissance de son sein dévoilé par ma chemise trop ample puis revient vite à son visage une fois qu'elle la remet en place.

Un sourire un coin.

"Bonjour..."

Je lui montre la robe blanche que j'ai trouvée.

"J'ai de quoi vous habiller. Ensuite nous descendrons à la taverne pour manger quelque chose, nous y rencontrons sûrement quelques étoiles."

Ma main reste en suspension, attendant qu'elle s'empare du vêtement, mes yeux dans les siens.

Un peu honteuse de ma réaction, j’attrape la robe et fuit vers la salle de bain afin de me donner une contenance. Pourvu qu’il n’ait pas remarqué combien mes joues sont devenues chaudes, se colorant probablement d’une jolie teinte rouge…

Arrivée dans la salle d’eau, j’y retrouve mes dagues laissées au sol. Me débarrassant de la chemise d’Helevorn, j’entreprends de rattacher toutes les lanières nécessaires à leur maintien contre mon corps avant d’enfiler le vêtement blanc qu’il m’a proposé. Il n’est pas tout à fait ajusté, mais convient tout de même à ma silhouette, la couleur immaculée faisant ressortir la légère teinte de ma peau et les reflets de ma chevelure. Affichant ma moue dans un miroir, je tente de discipliner mes longs cheveux que je démêle tant bien que mal avant de les relever à l’aide d’une pique à cheveux rangée à côté de la dague de mon bras gauche. Ces petites merveilles ont des facultés multiples.

Une fois mon cœur revenu à la normale, je retourne dans la chambre où Helevorn m’attend. L’idée d’aller rencontrer ses camarades m’inquiète un peu, mais il faut bien que j’apprenne à connaître les gens qui peuplent ces terres si je ne veux être continuellement perdue. Un peu gênée, je m’approche donc de lui dans cette robe différente de cette que je porte habituellement. Les manches plus courtes que les miennes laissent apercevoir mon hématome, cuisante atteinte à ma fierté. Mes souliers noirs tranchent en outre avec la pureté de la robe.

Je pourrais presque passer pour une adepte de la magie bénéfique ainsi. Rire intérieur. S’ils savaient…

« Me voilà fin prête je le pense. Il faudra que je remercie la personne qui m’a prêtée ce vêtement. »

Ce n’est pas que j’y tienne vraiment, mais cela se fait il me semble… Et puis une femme me sera bien plus sympathique.
J’avise alors la chemise pliée que j’ai toujours dans la main et la tend à son légitime propriétaire. Puis, prenant une longue inspiration, je me résous.

« Je vous suis… »

Tout mon corps me crie de fuir, de m’éloigner de ces gens. Pourtant, je sais que je n’en ferai rien. Aujourd’hui sera un jour de découverte…

Elle a vraiment l'air perdue.

Me voilà patientant à nouveau sur mon lit, défait cette fois, portant encore la chaleur de son corps et son parfum léger de belle assoupie.

J'attends, les coudes posés sur les genoux, les doigts de mes mains joints. Les minutes défilent...Les femmes et les salles de bains...

Je soupire, me demandant comment va se passer cette rencontre. Si au départ je n'avais aucune crainte, ses maladresses et son côté farouche me font désormais me poser quelques questions.

Si elle n'était pas si coquette, je pourrais penser qu'elle a passé toute sa vie recluse dans la forêt sans jamais voir personne...

Enfin la voici qui me rejoint. Je me lève pour apprécier son allure.
Elle et Calyso n'ont pas exactement la même morphologie ni la même taille, ce qui fait que la robe n'est pas parfaitement ajustée à ses formes, ceci dit elle lui va assez bien. La blancheur de l'étoffe illumine son teint et on pourrait aisément la confondre avec une prêtresse.

Je ne peux m'empêcher de penser que sa robe rouge déchirée était plus plaisante à ses courbes, peut être aussi parce qu'elle laissait voir davantage son corps. Cet habit de soigneuse ne libère que les bras, les clavicules et les chevilles, couvrant chastement la poitrine sans laisser poindre un centimètre de décolleté.

Mon regard se porte ensuite sur son poignet meurtris. Sa peau violacée me fait prendre conscience de la brutalité du choc lors de notre confrontation à la dague.

"Calyso vous soignera." le désignant de l'index.

Un regard échangé et je l'entraîne. Une douce journée s'est levée, baignant le domaine d'un soleil plaisant.

J'ai appris à aimer la caresse de l'astre après avoir vécu des années dans la nuit, dans un lieu où "lumière" était la plus terrible des malédictions que l'on pouvait vous jeter.

La taverne est encore déserte à notre arrivée. Je l'invite à prendre un siège et m'éloigne quelques instants en direction de la cuisine pour prendre de quoi manger.
J'ignore ce qu'elle peut bien aimer, alors je prend tout ce qui passe sous mes yeux. Des fruits, du pain, du lait, et une part de gâteau intacte dans une assiette en verre.

Je dispose le tout sur la table et m'assois près d'elle, pas en face, mais juste à côté. Je croise mes jambes et m'appuie nonchalamment sur le dossier, quasiment à demi allongé de sorte à ce que la jeune femme ne me vois qu'en tournant le visage à gauche.

Mes yeux s'attardent sur sa nuque. Je lance alors un "Bon appétit", m'emparant d'une pomme rouge au passage pour l'accompagner et y plantant mes dents.

Je surprends le long regard qu’il jette à mon corps. Paradoxal maintenant que ma tenue le masque complètement. Mais peu importe, savoir qu’il apprécie ce qu’il a sous les yeux me permettra à l’occasion d’en profiter s’il s’avérait que nous devions... disons, être en désaccord sur quelque chose…

Qu’il remarque mon poignet meurtri m’agace un peu, mais j’aurais eu de toute façon du mal à le cacher dans cette robe. Je trouverai bien le moyen de dissuader ultérieurement cette soigneuse de me dispenser ses attentions, n’aimant guère me sentir redevable à l’égard de quelqu’un. Pourtant, si je veux prendre ma revanche à la lame courte…

Il m’entraine alors dans les couloirs. Je détaille posément ce qui nous entoure au fur et à mesure que nous avançons, tentant de mémoriser une carte des lieux. En terrain potentiellement hostile, toujours savoir où on met les pieds. Et si je ne remplis pas complètement cette condition à l’heure actuelle, au moins tentai-je d’y remédier.

Nous arrivons finalement dans ce qui doit être la taverne. Personne ne la peuple encore, ce qui m’arrache un soupir de soulagement que je ne réprime qu’un peu trop tardivement. Qu’Helevorn sache dans quel état je suis me dérange, mais je ferai en sorte que ses camarades ne s’en rendent pas compte. Jouer la comédie n’est pas si dur…

Tandis que je prends place sur son invitation, il disparait dans une pièce adjacente puis revient chargé de mets divers. Ce n’est qu’à leur vue que je prends conscience de la faim qui me tiraille. Le remerciant du regard, j’attrape une poire que je commence à déguster avec délice. Mon hôte s’est placé en retrait, m’empêchant de l’avoir dans mon champ de vision. Ce détail m’ennuie à nouveau sur sa personne, mais j’ai décidé de ne plus m’énerver comme j’ai pu le faire hier. Lui montrer ma colère reviendrait à lui admettre qu’il est capable de me toucher profondément. Rester d’une froideur de marbre révèle que rien de ce qu’il dit ne m’atteint.

C’est faux bien entendu, mais j’espère que cela suffira à donner le change. Déjà, j’ai pu trouver une place qui me permet de surveiller l’entrée, tout en en étant suffisamment proche pour envisager un repli en cas de danger. Il faut vraiment que je me détende. Helevorn jusqu’à présent ne m’a rien fait de mal alors qu’il en était capable à lui tout seul. Je ne vois pas pourquoi il m’aurait emmenée ici si ce n’est simplement pour que je rencontre ses camarades.

Après un long travail de respiration, allié à un estomac qui se tait enfin, je parviens à dénouer un peu le nœud qui s’était cristallisé dans mes épaules. Celles-ci se détendent quelque peu finalement. Je tourne alors la tête vers mon hôte, plongeant mon regard dans le sien, sans esquisser mot. J’ignore complètement à quoi il peut bien penser en cet instant.




[HRP] Mesdames, mesdemoiselles, messieurs. Voici l'occasion de faire connaissance avec ma tite Rhapsody. Nous attendons vos réponses [HRP]

Rhapsody se tourne vers moi au moment où du bout de la langue, je rattrape une goutte de jus perlant sur ma lèvre. Nos regards se captent. J'enfonce lentement mes dents dans le morceau de pomme que j'ai dans la bouche. Attendant qu'elle me dise quelque chose, pour finalement se taire...

"Il vous manque quelque chose ?" jetant un œil à la table débordante de victuailles.

Je le regarde faire, un sourcil levé, puis sourit à sa remarque, ne le quittant pourtant pas des yeux, avant de poser moi aussi un regard sur la table, choisissant le morceau de gateau qui a l'air très goûteux.

"Non tout va pour le mieux."

Sans rien ajouter, je mords avec délectation dans ce met qui s'avère exquis. Fermant les yeux un instant pour profiter de sa saveur, je le porte rapidement à nouveau à mes lèvres pour en reprendre un morceau qui s'avère tout aussi délicieux. Le dos appuyé désormais contre le dossier de la chaise, je finis de me détendre devant l'absence de ses camarades. Peut-être n'aurai-je finalement pas à les affronter ?

J'étais encore dans les bras de Morphé, récupérant d'une nuit blanche passé à cueillir des fleurs lunaire, quand on frappa à la porte de la chambre avec insistance. Je me dépêha d'enfiller un peignoir et alla ouvrir. Se fut le visage d'Helevorn qui s'encadra dans l'embrassure. Celui-m'expliqua non pas sans embarra qu'il avait besoin d'une robe pour une jeune fille qu'il avait ramené dans sa chambre. Encore une ! Aprés lui avoir fait promettre de ne pas embêter la demoiselle, je lui tendis une de mes robes sortie de mon coffre à linge.

Aprés son départ, je me dirigea dans la salle d'eau afin de me reffraichir et de finir de me réveiller. Je disciplina mes cheveux ébouriffés, passa une robe fraichement lavée et sorti grignoter quelque chose à la taverne avant de préparer le repas du midi.

Lorsque j'entra dans le batiment j'y découvrit Helevorn, attablé avec une jeune femme aux cheveux blancs comme neige et qui m'étais inconnu. Par contre je m'apperçu qu'elle portait la robe que j'avais donné à Helevorn.

"Bonjour. Bien dormi ?"

Puis me tournant vers la nouvelle venue

"Bonjour. Je suis Calyso prêtresse cuisinière des Etoiles. Enchantée de te rencontrer."

Lorgnant la table

"Si tu veux manger autre chose je peux te le préparer en même temps que mon petit déj. Et si helevorn t'embête hésite pas à me le signaler que je lui tire ses jolies oreilles"

J'allais me retourner pour me diriger vers la cuisine quand j'aperçu l'hématome ornant le bras de la jeune femme.

"Je vais soigner ce bleu si tu le veut bien."

Puis me tournant vers l'elfe noir

"T'es sur que t'as rien fait toi ?"

Alors que je m’étais enfin détendue, la porte de la taverne s’ouvre, me faisant sursauter. Immédiatement, j’avise la jeune femme qui entre. Afin de faire bonne figure, je me redresse légèrement, jetant un regard en coin à Helevorn pour voir sa réaction. Mais la nouvelle arrivante m’adresse vite la parole, m’obligeant à me concentrer sur le flot de paroles qui sort de sa bouche, me mettant quelque peu mal à l’aise au premier abord.

Pourtant, sa bonne humeur est contagieuse, et très vite, je me surprends à lui sourire avec sincérité. Les femmes m’ont toujours plus rassurée que ces mâles bornés. Tentant de me rappeler quels furent ses mots, j’entreprends de lui répondre le plus complètement possible.

« Enchantée Calyso. Je me prénomme Rhapsody. Ne vous inquiétez pas pour moi, je n’ai plus faim. »

La question quant à mon poignet m’agace un peu plus, mais je finis par le lui tendre, désireuse d’être en pleine forme pour une éventuelle revanche. Seul mon dos déplorera alors quelque douleur.

« Je vous remercie de prendre soin de mon poignet. Si cette blessure est effectivement le fait d’Helevorn, je n’étais pas non plus totalement innocente… Après tout, c’était plus ou moins mon idée. »

Le vouvoiement est sorti naturellement, malgré sa gentillesse manifeste. C’est un blocage dont je ne suis pas encore prête à passer outre… Un jour viendra je l’espère, mais en attendant, il faudra faire avec. Nouveau regard en coin vers Helevorn.

J'observe avec un certain intérêt la délicatesse avec laquelle la jeune nécromancienne porte le gâteau à sa bouche, la façon dont elle le goûte et l'apprécie, en fermant les paupières. Un sourire sur mon visage dont elle ignore l'existence, tournée comme elle est.

La porte de la taverne s'ouvre. Calyso entre, visiblement de bonne humeur et engage immédiatement la conversation avec Rhapsody après m'avoir salué brièvement.

Je sens cette dernière assaillie, mais elle parvient à ordonner ses pensées pour lui répondre d'une façon tout à fait convenable malgré son anxiété, palpable depuis que nous avons quitté ma chambre.

La prêtresse ne manque pas de remarquer son ecchymose, ni de me questionner à ce sujet, me lançant un regard réprobateur.

Mon invitée se charge de dissiper tout malentendu, enfin...pas totalement vu l'expression insistante de Calyso à mon égard. Un bleu, une robe déchirée...tout m'accuse évidemment.

"Nous avons..." cherchant mes mots encore une fois ""nous nous sommes...affrontés brièvement dans une clairière à la dague, et je l'ai désarmée un peu brutalement..."

Cette vérité sonne dans ma bouche comme une piteuse excuse pour la prêtresse, j'en suis sûr... Je hausse les épaules en secouant lentement la tête, essayant de la convaincre de ma bonne foi. Pour une fois que je n'ai rien fais...

Une douce caresse sur mon poignet qui apaise peu à peu la douleur. Je me laisse faire, rassurée sur ses intentions. Le fait d’avoir été lamentablement mise à mal à la dague n’a pas été trop avancé par Helevorn qui a juste précisé qu’il m’avait désarmée. Sage décision de sa part.

La prêtresse toutefois décide d’examiner aussi mon dos. Moi qui comptais garder ceci secret… Je me tends quelque peu lorsqu’elle passe derrière moi mais la magie bénéfique remplit une seconde fois son office, soignant tant mon angoisse que ma meurtrissure. Je me sens libérée d’un poids que j’avais supporté depuis l’annonce de la rencontre, Calyso s’étant avérée d’une extrême gentillesse avec moi.
Elle propose alors de se joindre à nous. Je lui souris une nouvelle fois.

« Bien sûr, prenez place. Avoir de la compagnie féminine me sera plus que bénéfique. Les hommes deviennent vite ennuyeux...»

Je repousse un peu les divers mets posés sur la table afin qu’elle puisse installer ceux qu’elle apporte. A nouveau, je brûle d’envie de me retourner pour observer la réaction d’Helevorn, mais me retiens finalement. Il ne serait pas raisonnable qu’il croit que je m’intéresse à lui alors que seule son appréciation de la situation m’importe. Alors, je me contente de poser le regard sur la table, perdue un instant dans mes pensées. Tant de sympathie ne m’est pas habituel…

Pourtant, la tentation devient rapidement plus forte. Un léger sourire aux lèvres, je me tourne discrètement vers mon hôte pour voir comment il a considéré ma tirade.

Je fronce un sourcil aux mots de Rhapsody. Elle se tourne vers moi avec un petit air indocile au fond des yeux.

Je lui lance un regard glacé, puis change totalement de visage, arborant un magnifique sourire avisant Calyso d'un signe de tête.

"Bien, mesdames, je vais vous laisser un moment entre vous. J'ai besoin d'aller me détendre un peu, un petit tour aux thermes me fera le plus grand bien. On se retrouve plus tard ?"

Sans attendre une quelconque réponse de leur part, je me lève. Un coup d’œil mesquin à la nécromancienne avant de quitter la table. Si ma compagnie est si ennuyante, je m'en vais alléger sa peine. Elle n'aura qu'à faire la connaissance des autres étoiles sans moi. Une petite leçon qui lui servira...

Je me dirige d'un pas assuré vers la porte, un sourire narquois sur les lèvres.

Le regard glacé qu’il me lance provoque une agréable chaleur dans tout mon corps. J’ai enfin réussi à trouver un de ses points faibles. Il n’a pas apprécié cette remarque… Un sourire triomphant pare mon visage sans que je puisse le retenir.
La suite toutefois me perturbe un peu plus… Il s’en va, me laissant seule avec une femme que je viens à peine de rencontrer, et probablement d’autres personnes qui vont arriver. Le regard dont il me gratifie avant de partir veut tout dire. Il sait dans quelle situation délicate il me place. Peste soit de ce maudit homme !

Calyso est certes très gentille, mais elle ne me rassure pas comme il avait su le faire jusqu’à présent. Apaisée par un homme… Voilà bien le monde à l’envers.

Puisqu’il en est ainsi, autant jouer jusqu’au bout. Ma voix s’élève clairement dans la pièce, oscillant entre accents de sincérité et sarcasmes à demi cachés.

« Voyons Helevorn, un peu de confiance en vous, vous n’étiez nullement visé ! Au contraire, depuis notre rencontre, j’ai vécu des moments… délectables… d’une certaine intensité. »

Un compliment enrobé d’une douce ironie. J’ignore s’il prendra le bon côté de la chose en revenant s’asseoir ou s’il enragera deux fois plus. Dans les deux cas, j’obtiens une petite consolation, apte à me faire oublier le désagrément qui l’accompagne.

Je pose sur lui un regard narquois mêlé toutefois à un sentiment que je peine à reconnaître. Bien que je ne l’avouerais pour rien au monde, son départ me trouble…

Sa voix s'élève dans la taverne, bien distincte comme pour me retenir. Inattendu de sa part, ma leçon a porté une récolte rapide et inespérée...

Je m'arrête à quelques pas de la porte sans me retourner. Mon sourire s'accentue. Je peux sentir ses doutes battre dans sa poitrine. Vais-je partir, rester ? Elle s'interroge, guette le moindre de mes mouvements.

Je ne peux décemment pas revenir maintenant. Ce serait trop facile. Je me contente de tourner le visage pour planter mon regard d'émeraude dans le siens.

"Vous m'en voyez ravis."

Une réponse dans le même ton que le siens. Un plaisir teinté d'une douce ironie. Elle fait le choix de relancer le jeu, alors jouons...

"A tout à l'heure mesdames."

Je passe la porte et m'engouffre dans la lumière, direction les thermes, bien décidé à ce qu'elle retienne la leçon.

Le regard qu’il me dispense avant de partir me met profondément mal à l’aise. Pour une raison que je m’explique mal, son départ m’attriste un peu. Bien sûr, j’ai peur de me retrouver seule face à ses éventuels camarades. Mais au-delà de cette raison, depuis hier soir, je me suis habituée à sa présence à mes côtés. Il est devenu, en quelque sorte, un ami… Le premier depuis… Mon esprit n’a pas les capacités de remonter à si loin.

Par ailleurs, nos joutes verbales ont trouvé un écho intéressant à mes désirs de confrontation. Pour un homme, Helevorn est quand même plutôt une personne bien. Un instant à peine qu’il est parti, et mes pensées tournent déjà autour de lui. Telle amitié est vraiment inédite…

Une impulsion soudaine. Il n’a pas le droit de se dérober ainsi à mon jeu ! Une idée s’épanouit peu à peu dans mon esprit… Et si… ?

J’offre un sourire à Calyso.

« Je vous prie de m’excuser un instant. »

Pas besoin de trouver un prétexte quelconque, je n’ai que faire des convenances. Mi-marchant, mi-courant, je me dirige vers la porte, espérant trouver Helevorn encore à proximité. Bien qu’ayant avancé, il est encore en vue et à portée de voix. L’excitation grimpe en moi tandis que je m’apprête à pousser les limites de mon jeu dans des frontières que je n’avais pas encore essayées. La confrontation directe.

« Helevorn ! »

Voix légèrement haussée. Je prends soin de fermer la porte pour que Calyso n’entende pas. Un frisson me parcourt, tandis que je savoure le risque que je vais prendre. Dans une telle situation, il est complètement déraisonnable de réagir ainsi, pourtant…

« Je vous pensais plus persévérant… Se dérober ainsi à notre joute… Quelle fuite pour un homme tel que vous ! »

Ma plus grande crainte actuellement ? Que cette phrase ne lui fasse aucun effet. Pour le reste ? J’accepterai les conséquences avec plaisir. Je veux jouer.

Elle est plus tenace que je ne le pensais...ou plus effrayée à l'idée de se retrouver sans moi pour affronter ce qu'elle redoute...

Voilà qu'elle m'interpelle. Et me provoque une nouvelle fois. Elle cherche la confrontation et prend un risque...inconsidéré.

Je continue de marcher, faisant mine de l'ignorer, j'entends ses pas légers qui se rapprochent. Elle enrage de ne trouver aucun écho, raccourci encore la distance. Que veux-t-elle tenter au juste ? Elle prononce mon prénom une nouvelle fois, d'une voix chargée de provocation.

En un instant je me retourne, avançant d'un pas me retrouvant contre elle. Tout contre. Profitant de ma taille pour exercer une domination de regard, fichant mes yeux étincelant d'émeraude dans les siens, si clairs...

Je sens sa main partir vers sa cuisse, en direction de sa dague par pur réflexe, trop surprise par mon mouvement. Je m'empare de ses poignets pour la retenir. Secouant lentement la tête, le visage impassible.

"Un homme tel que moi...si tu savais seulement Rhapsody..." d'une voix profonde, les prunelles luisantes d'un éclat étrange.

Je sens son corps trembler contre le miens, de colère ou de peur sans doute.

Si elle ne me fuit pas après ça, dans cette atmosphère tendue et inquiétante, alors je me suis trompé sur son compte.

Sans trop savoir pourquoi, je persévère, enrageant qu’il ne me prête pas plus attention. Je le poursuis sur quelques pas, jusqu’à ce qu’il se retourne soudainement, me faisant sursauter et m’obligeant à m’arrêter brusquement pour ne pas le percuter. Il comble la distance qui nous sépare et profitant de sa taille supérieure à la mienne, me toise de ses iris à l’éclat étrange en cet instant.

Je tente de retirer ma dague pour me protéger, mais bien plus rapide, il me bloque les poignets, m’empêchant toute défense et toute retraite. Une douloureuse angoisse s’empare de mon corps. Je suis consciente que d’un geste, il peut me nuire définitivement. Pourtant, je sais que ce n’est pas là ce qui l’intéresse. S’il avait voulu me tuer pour cet affront, je ne respirerais déjà plus. La chaleur de son corps contre le mien me procure un doux apaisement contre la peur.

Néanmoins, pas contre la colère qui me traverse. Il est inadmissible qu’il se permette de me traiter ainsi, tandis que je sais pertinemment que j’ai été jusqu'au bout afin d’obtenir ce résultat. Autant en profiter maintenant.
Qu’importe ! La colère finit par triompher, me faisant trembler de rage. Je sais qu’il sent mon corps qui me trahit. Et le savoir m’emporte dans une ire plus profonde encore, faisant redoubler mon agitation.

Ma voix pourtant alors que je lui tiens tête est étonnement calme.

« Comment pourrais-je savoir, messire, si vous fuyez notre confrontation ? Je ne demande qu’à découvrir. »

Mon regard clair soutient le sien tandis que j’hausse le menton en signe de détermination. Je ne me laisserai pas faire, quoiqu’il en pense, et cette nouvelle provocation physique de sa part n’est qu’une motivation de plus à lui prouver que je peux avoir un bien mauvais caractère.

je rentrait d'une soirée très mouvementé mon épée accroché à ma ceinture je chevauchait mon cheval lui aussi commencait à être épuisé.

Quand je vit soudainement le noireau dehors et une demoiselle qui le suivait et je soupirais

encore une qui s'amourache de ce faux tombeur à force ca va le perdre

Aussi je m'avancait vers la nouvelle et prononcat mes premiers mots vers elle.

Bien le bonjour mademoiselle à qui avons nous affaire?

Elle reste et me défit. Levant son menton d'un petit air hautain. La garce.

Si je ne me retenais pas je serais tenté de lui décocher une gifle pour lui remettre les idées en place, mais mon bras droit reste contracté le long de mon corps, et ce n'est pas ce que je veux...lui faire du mal. Bien qu'elle ai une fâcheuse tendance à me pousser dans mes retranchements.

Il faudra bien qu'elle cesse. Sans quoi elle encourt de grands risques à rester ainsi à ma portée.

La tension est palpable, ni moi ni elle ne cillent, malgré la sourde peur qui la taraude. L'angoisse qui l'étreins et qu'elle affronte pour rester face à moi l'enveloppe d'une aura captivante, elle force son regard à rester braqué dans le miens, s'appliquant à faire fi de ce qui passe dans mes yeux.

Mes orbites s'éclairent dans un reflet furtif, puis s'assombrissent, alimentées au rythme de mes pulsions cardiaques. Son karma la sauve, chanceuse qu'elle est...

Si elle avait penché un peu trop dans l'harmonie ou la neutralité, je serais déjà là à la dévorer, et la robe de Calyso n'aurait plus été qu'un lambeau informe.

Des pensées de sauvagerie me traversent et j'imagine son corps livré à mes mains quand une voix familière m'en tire, me faisant lâcher le regard de la jeune femme...sauvée.

Bibsou.

Il s'adresse directement à Rhapsody toujours plaquée contre moi, la tête levée vers mon visage, sa moue d'enquiquineuse sur la bouche.

J’ignore ce qui défile dans sa tête, mais son regard reflète des émotions intenses dans lesquelles je me perds un instant, fascinée. Attirée inlassablement par ce qu’il dégage, je suis incapable de bouger, malgré la sourde colère qui s’écoule dans mes veines. Un instant, l’idée de le provoquer encore m’effleure, désireuse de voir jusqu’où il pourra se retenir, sentant que j’ai déjà atteint un point avancé dans la provocation.

Mais avant que je n’aie pu lui décocher une nouvelle remarque, une voix s’élève, me faisant sursauter. Être surprise dans une telle position me gêne particulièrement, et je sens mes joues se réchauffer impitoyablement, signe que mon désarroi va être visible par tous… Maudit corps.

Il me faut répondre.

« Bonjour messire. Je me prénomme Rhapsody. Helevorn m’a invitée en ces lieux afin que je fasse connaissance avec ses camarades. »

J’ai perdu toute ma superbe, et ma colère s’est effondrée d’un coup, me laissant pantelante contre le torse d’Helevorn. Prenant conscience de ce rapprochement troublant qui suggère une intimité avec mon hôte, ma honte s’accroît encore, me faisant rougir de plus belle. Je tente soudain de m’éloigner de lui afin de démentir toute idée qui aurait pu effleurer le nouvel arrivant, comptant sur ma brusquerie pour y parvenir.

rah putin il te les faut toutes dis je sans plus de préambule a helevorn exoriel et toute les gamines qui s'approche de toi.
je tourne ma tête vers la nouvelle et lui dit tout en descendant de mon aspéri.

Et bien je voit que vous avez fait plus ample connaissance avec le gamin. Serais ce trop demander à la demoiselle de venir partagé une choppe de bière naine ou un tout autre alcool plus léger à la taverne. Je pense que vous avez largeent besoin de vous refroidir les idées.

La vulgarité de l'Aqueu me tire une vague grimace tandis que je desserre ma poigne sur les avant-bras de Rhapsody.

Pour toute réponse à sa morgue grotesque, je lui offre un sourire affable, puis retrouve les yeux de la nécromancienne, m'adressant aux deux.

"J'allais aux thermes de toute façon."

N'ayant aucune envie de subir l'acariâtreté prématurée du guerrier, je m'en retourne et rejoins cette fois et pour de bon les thermes.

L’interjection du nouvel arrivant me tire une grimace. Moi avec cet homme ? Il est complètement fou…

Helevorn me lâche et dans un dernier regard, annonce qu’il repart vers les thermes. Me laissant seule avec cet inconnu dont la vulgarité et les insinuations ne me plaisent guère. Je n’ai aucune vue sur mon hôte, et même si c’était le cas, cela ne regarderait que moi. Quant à la collection de jeunes femmes qu’Helevorn semble avoir… C’est un mâle, on ne peut les blâmer de telle chose.

Devoir affronter un homme que je ne connais pas, et qui ne me fait guère impression, sans mon guide est au dessus de mes moyens pour aujourd’hui. Et puis… je n’en ai pas fini avec le « gamin » comme il l’a appelé. Il ne fuira pas une nouvelle fois à mes provocations. Pourtant… c’est vers un autre que mon jeu va se tourner pour une fois. Qu’importent les apparences, seule compte la vérité.

Dans une courbette gracieuse, je réponds avec miel.

« Je vous remercie messire, mais j’ai déjà pris mon petit déjeuner à l’instant avec la charmante Calyso. De l’alcool de si bon matin ne me tente en rien. Quant à mes idées, je préfère garder la chaleur tant qu'elle est là. Je suis de nature frileuse. Au plaisir de discuter avec vous. »

Nouvelle inclinaison de tête, puis je me tourne vers mon hôte qui s’éloigne, comblant la distance qui nous sépare en quelques foulées. Sans dire un mot, je glisse ma main dans la sienne. Désireuse d’achever mon jeu sur une dernière touche, je tourne la tête pour jeter un dernier regard glacial à l’importun, puis l’adoucit de manière niaise et l’accompagne d’un sourire éclatant à l’adresse d’Helevorn avant de me rapprocher encore de lui. Il devrait comprendre, d’autant qu’il n’a pas l’air de porter cet inconnu dans son cœur.