Cinq heures du matin.
J’ai bu mon café réveille mélancolie.
Je jette sur mon dos, mon blouson protège solitude et sors sous le vent mauvais.
Une nouvelle journée à l’aube de mes regrets, sous l’hospice d’un soleil naissant qui ne réchauffera pas mes remords.
C’est l’hiver dans mon âme. C’est l’enfer dans mon corps.
Le sentier est recouvert de feuilles d’amertume ensevelies sous une couche de neige glacée de sentiments.
Je fuis vers mon labeur du manque d’amour, gagner de quoi nourrir mon absence d’appétit.
Je ferai mes huit heures de course à l’ennui avant de réintégrer mon « home triste home » et de me rendormir afin de retrouver le bien séant néant qui m’habite
********************************************************************