La fleur fragile a des atours
Qu’elle ne peut décliner qu'au grand jour
La nuit m’appartient et je ne suis que vent
Ton sommeil, j’envahirai de mon cri dément
Tremble de tes merveilleuses pétales
Que le temps dépérira, chère Fleur du Mâle
Certes, nos forces ne sont pas égales
C’est bien de cela dont je me régale
La puissance des mots détruira ton calice
Qui tel un souffle rimant avec supplice
Ne sera pour moi que merveilleux délice
Tu ne peux que perdre car lentement je m’immisce
Au plaisir de te souffrir délicieuse ennemie
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