chapitre 3 : La quête de Centaurus

Hrp / réservé à centaurus

Deux lunes, ça fait déjà deux lunes que j’ai quitté mon clan et je n’ai découvert que foret, vallée et montagne à perte de vue.




« GRrrrrrrr » Tiens mon ventre crie famine.

La nuit tombe et toujours pas de pont en vue, il faut que j’installe mon campement pour la nuit.

Viens ici mon fidèle compagnon de route, il est temps de chasser ensemble notre souper.

Après avoir émis un sifflement qui résonna dans toute la vallée, un oiseau grand et majestueux commenca à tournoyer autour de moi.



La chasse fut de courte durée, rapidement le rapace du baron que j’avais surnommé en route Buck, m’a débusqué une bonne grosse cockatrice.

Repus et fatigué de cette nouvelle journée de marche, je me suis dit qu’il était temps de donner des nouvelles à mon clan. Je pris une plume des restes de la cockatrice, un parchemin et un peu de cette encre que j’avais pris soin de prendre avec moi.

« Chère baron,

Je ne suis toujours pas parvenus à l’endroit que tu m’as décrit mais j’ose croire que je m’en rapproche de plus en plus. Le voyage jusqu’ici ne fut pas aisé mais sans véritable danger. Les seules créatures intelligentes que j’ai rencontrées jusque la n’étaient que des kobolls et autres gnolls qui détallaient à la vue de mon arc. Ce ne sont que des créatures stupides et indignes d’intérêt. J’ai eu de la chance de ne croiser aucun véritable monstre digne de ce nom. Enfin j’ai beau être habitué à partir seul quelques jours en foret, la solitude et l’inquiétude de ne pas découvrir ton village me pèse. Je ne pense qu’à revenir le plus rapidement possible dans ta caverne. Je suis parti si précipitamment. Je n’ai même pas eu le temps de faire mes hommages à ma nouvelle reine. Dis lui bien que mon oubli n’est du qu’a mon souhait d’accomplir votre volonté. Pendant que j’écris ces lignes mon feu de camp commence à s’éteindre et mes yeux se ferment tout seul de fatigue. Je t’envoie ton rapace en espérant qu’il retrouve son chemin facilement jusqu'à notre demeure commune.

Avec toute mon amitié, Centaurus »



Je regardai un moment l’oiseau s’en aller au loin pour enfin m’endormir profondément afin de reprendre des forces pour la suite de l’aventure.