des poussières d'étoiles

Le plus dur n'était pas de partir sans se retourner. Le plus dur était de rester éloignée d'eux, de se contraindre à la solitude. De ne pas s'inquiéter pour chacun d'eux, comme si ils étaient encore partie d'elle-même.

Ils l'étaient encore malgré tout... Il ne pouvait en être autrement. C'est ce qui la poussait à chaque nuit où elle s'aventurait hors de l'antre de la logeuse à longer la tente des Constellations de l'Aube, simplement pour voir si celle-ci était toujours debout.

Elle récupérait quelques fleurs de cactus quand quelqu'un passa la tête par l'embrasure de la porte. C'était gandalf. Elle lui avait sourit, puis l'invitant à la rejoindre, lui avait confié quelques esprits dont elle n'avait guère d'utilité...

Lui l'avait fait rire en disant qu'il restait un peu pour la protéger. C'était gentil. Simplement gentil, et elle lui savait gré de la compagnie.

La nuit était profonde, et on ne voyait guère plus que sur quelques pas, discernant à peine les formes alentours. Une forme vains. Un guerrier aux couleurs de Vulfume. Anamaya se figea, se demandant ce qu'il allait faire. Il repartit bien vite, et gandalf le suivit à distance.

Peut être n'avait il pas voulu engagé le combat seul contre 2 magiciens?

Cela aurait dû les alerter, mais il n'en fut rien, Gandalf revint, et la jeune femme s'était dit que le guerrier avait trouvé refuge dans une auberge près d'ici.

Elle reprit sa cueillette, un peu plus anxieuse. C'est alors qu'ils arrivèrent, à 3, peut être 4. elle remarqua un aqueux parmi les porteurs de flamme, sans savoir qui il était...

Trop de danger, il ne fallait pas rester... Elle fit 2 pas vers la sortie Est, mais stoppa net en voyant que Gandalf ne bougeait pas. Se pouvait il qu'il n'ait pas vu le danger, ou qu'il souhaitait l'affronter... Sa plaisanterie de toute à l'heure lui revint en mémoire. Elle priait qu'il ne soit pas rester là juste pour lui laisser le temps de s'enfuir....

Elle fit demi tour en le voyant blessé. A peine le temps de se rapprocher, le sort de soin mourru dans ses mains quand le magicien tomba à ses pieds. Un mouvement de recul. Un soupir.

La femme semblait pétrifiée, alors qu'on ne faisait pas mine de l'attaquer elle... Puis un guerrier s'approcha dans sa direction. Alors, elle secoua la tête, et lui tourna le dos, les yeux clos. Pas un regard en arrière, ne pas chercher à voir si il la suivait. Qu'importe. Un prière silencieuse pour que la dame de la nécropole s'occupe bien du magicien.

Elle retrouva l'abri oppressant de silence de l'auberge. Quelques minutes de joies, du sang, et à nouveau se terrer entre quatre murs.

Etait cela le destin de chacun en ces terres?

Cela avait été sa première rencontre avec une étoile alors qu'elle ne portait pas leur fanion. Et cette fois non plus, elle n'avait rien pu faire pour l'un d'entre eux.

Le doute est un poison, un parasite. Il avait pris dans la prêtresse ses quartiers d'été.