Ad vitam aeternam

Nombre de messages : 8 Age : 44 Date d'inscription : 24/08/2007

la chose progressait lentement dans les bois, masse sombre, un spectre noir s'avançait.

Y avait il quelqu'un à l'interrieur de ce manteau noir ? difficile à dire...

une chose est sur la créature progressait de façon régulière droit devant sans plus se soucier de ce qui aurait pu la gêner, sans, à priori, faire attention à ses arrières.

c'est ainsi dans sa lente progression qu'elle pénétra dans la citée des constellations....

A la lumière des étoiles, les ombres apparaissent sans fard.

De tout mouvement en leurs seins, les constellations sont averties sans retard.

Tout étranger pénètre dans la cité sans cauchemar.

Mais sur eux se posent tous nos regards.

Le vent souffle…

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Ad vitam aeternam Bannierelebaron1hq

Master Nombre de messages : 296 Age : 42 Date d'inscription : 03/06/2007

Chut, je l’écoute, le silence et le cœur qui rompt la quiétude.
La surface qui dissimule le centre du point sombre.
Des vers symétriques constellé d’une pointe de souffle.

Une apparence se faufil le long du bois.
Elle fait son entrée, l’apparition.
Masse obscure contre un ciel scintillant.
Qu’est-ce ?
Qui est-ce ?

Une sensation comme si je l’avais déjà entendu, comme si je l’avais déjà aperçus …
Pourtant, point de certitude sur ce qui avance.
Je recherche des yeux les précieuses constellations.
Le vent …

Apte à bouger sur ce qui se pose sur nos Terres ?
Un drôle de sentiment.
Le Baron ressent.

J’éprouve divers tumultes, troubles de l’instant.
Je ferme les yeux, et lâche mon incertitude.

Un mouvement de la tête pour m’octroyer la certitude.
Ensuite, j’ouvre les yeux.
Assise et en tailleurs, face à la lune, je me relève, gratifiant le tronc de l’arbre qui m’a gardé d’une caresse.

Un regard complice à ce que je perçois, dans l’épais feuillage du saule, puis je m’avance contre les portes du campement.

Nombre de messages : 8 Age : 44 Date d'inscription : 24/08/2007

La silhouette continuer sa lente procession au milieu de la nuit malgrès le vent qui s'était levé. Le manteau flottait comme si rien ne l'habitait, la chose se dirigeait toujours à la même vitesse vers le centre de la cité, ses pas ne laissaient aucun bruit, peu de gens la remarquèrent vraiment.

le temps semblait ralentit pour elle, arrivant près de Kayra elle continua son périple sans plus lui prêter attention. La dépassant, la prêtresse put sentir un immense vide, une absence totale de toutes chose.

Le néant...

Master Nombre de messages : 296 Age : 42 Date d'inscription : 03/06/2007

Vision fourbe et embrumée, un courant qui dévaste la réalité.
Une ombre, quelque chose de déroutant.
Le cœur qui semble s’arrêter lors du souffle inexistant …

Je m’arrête brusquement, les yeux rivés sur l’invisible.
Un geste étrange, je conçois le vide …
Une présence qui se fond avec l’obscurité.

Que fait-il ?
Que veut-il ?
Où va-t-il ?

Rien ne laisse paraître sur son passage.
Pourtant, je le respire.
L’Inconsistant en son paroxysme …

Terne et sans le souffle de la vie …
Occulte et dissimulé.
Une vile inquiétude sur ce que j’ai cru observer.

Et puis, plus rien, l’atmosphère qui se décharge de l’imperceptible.
Le ciel qui j’avais cru sombre et sans point lumineux retrouve sa grâce d’il y a quelques longues secondes.
Laissant à nouveau sa voûte céleste dévoilée.

Tel une flétrissure dévorant l’essence vitale de chaque êtres, il est passé …
Me laissant l’espace d’un instant un trou béant.

Nombre de messages : 8 Age : 44 Date d'inscription : 24/08/2007

pas un mot, rien. c'est comme si il n'y avait eu personne. rien ne l'entravait, rien n'essayait de la stoper, la chose avançait donc toujours, comme inconsciente du monde qui l'entourait. un pas après l'autre elle s'éloignait de la prêtresse, qui au bout d'un moment pu sentir derrière son sillage comme une légère odeur de moisissure, comme une odeur de mort...

Faisait elle face à cet être ? Celui qui vient prendre votre âme armé de sa faux.

L'avait il épargné ? Etait il venu pour quelqu'un ou es ce seulement son imagination ?

la silhouette s'éloignait, elle n'était plus qu'une masse sombre au bout de la rue, laissant la prêtresse seul avec cette étrange sentiment...

Master Nombre de messages : 296 Age : 42 Date d'inscription : 03/06/2007

Retour vers le passé, s’est-il à nouveau égaré ?
Sais-je seulement de qui il était ?
Peut-être, une infime probabilité sur ce qui pourrais se dévoiler.

L’odeur, d’un corps sans son enveloppe, la mort, je la connais je l’ai si souvent côtoyer.
Une forme qui me rappelle beaucoup de choses.
La déchirure d’une silhouette dégageant l’invisible.
Pourtant, il pourrait laisser deviner ce qui à l’intérieur, il était.

Mais lui, est-ce réellement celui que je crois voir ?
L’incertitude maîtresse des doutes qui ne laissent paraître aucune faille.
Je ne peux rester sur mes ambiguïtés, je dois le suivre et l’approcher, une nouvelle fois faire face au néant.

La senteur aigre qu’il dégage, ne me donne aucune peine à m’avancer dans sa direction.
Si proche, mais si loin.
Le son qui à peine à sortir de ma gorge, comme si une forte pression m’empêchait de sortir les mots.

L’Hésitation qui regagne du terrain, face à ce que je ne reconnais plus.
Une telle perplexité sur ce qui bouge, que le désarroi pourrait s’emparer de moi.
Mais je ne veux point faiblir, je vais allé jusqu’au bout, je vais rechercher ce qu’il veut laisser passer.

Même si pour cela je dois me retrouver en face d’une autre mort.

Un faible courant qui m’entoure, une bulle de noirceur qui vient englober mon corps.
Assez forte je suis, pour me tenir droite et confiante, mon Etoile veille, je sens le courage qu’elle m’insuffle.

Qui es-tu ?

M’entends-tu ?

Que recherche-tu ?

Seul ces questions me viennent, il y a bien trop de choses qui me trotte en tête.
Mes yeux sont posés sur cette masse indéfinissable, à l’intérieur de moi, je sens que les autres constellations veillent.

J’ai besoin de leur présence pour essayer de comprendre cette chose.

Nombre de messages : 8 Age : 44 Date d'inscription : 24/08/2007

Ses pas se rapprochent.

Elle la rattrape.

Trois phrases

Trois interrogations...

La silhouette s'arrête, elle se retourne à demi, le capuchon fit face à la prêtresse, une masse sombre aucun visage de visible.

Après quelques seconde qui semblaient durer une éternitée une voix sèche et rugueuse sortie de la chose.

"Je ne suis plus rien, je ne cherche que la mort qui bien qu'a coté de moi me fuis constemment.

Il n'y a aucun sens à cela...

Je me contente d'errer en ce monde afin d'éviter que la malheure que je porte ne s'abate de nouveau..."

Elle fit une pause, son corps semblait se balancer au grès des bourasque de vent, elle attendait, à demi retournée vers Kayra, tout cela semblait irréelle...

Master Nombre de messages : 296 Age : 42 Date d'inscription : 03/06/2007

Des songes qui s’extériorisent ? Où fais-je réellement face à ce qui peux parler dans l’inconscient et qui se réalise ?
Peut-être est-ce la, la réelle question.

Le temps est-il en ce moment ami, ou ennemi ?
Veut-il laisser planer le doute ?
Je reste immobile devant l’ombre qui se reflète et attends …
Il veut parler ?
Il va décharger lourde énigme à mon encontre.

Enfin, le son sort du manteau spectral.
Mes yeux semblent parvenir à deviner l’étrangéité.

Tu n’es plus rien ? Tu le penses vraiment ? Ainsi à force de rabaisser ses espoirs, le vide et l’inanimé des rêves fini par gagner.

Est-ce la, ce que tu veux incontestablement?

Ton errance t’as guidé au sein de notre campement, cela n’est certainement pas du au hasard. Point de coïncidence, c’est là, la réalité !

Pense peut-être à ce que tu fusses auparavant … Si la mort ne veux point de ton âme tu dois accomplir autre choses chez les vivants…

Je laisse ma phrase virevolter dans les airs, comme pour déclencher ce qui est imminent.
Que de certitudes, il faut qu’il reprenne conscience …

Mon regard qui se perd et essaie de percer la noirceur qui entoure ce visage, et reprends ensuite, ce qui encore reste en suspens.

Le malheur dis-tu ? Quel est donc ton fardeau ?
Parle – moi, et je saurai t’écouter.
Le malheur est une conception qui peu être pistée si l’on est persuadé que le désastre nous accompagne.

Une histoire il porte en lui, ou en elle, la silhouette est bien trop morne pour y déceler une toute petite parcelle de ce qu’il a été.

Intrigant, où est la cohérence ? La Confusion, et les incertitudes..
Le vent n’a point cessé de se manifester …
Il est toujours là …

Nombre de messages : 8 Age : 44 Date d'inscription : 24/08/2007

la silhouette fit volte face pour écouter patiemment ce que Kayra avait à dire, puis elle prit le temps de répondre.

"Je ne fait qu'énnoncer la vértié. L'espoir je l'ai abandonné il y a bien longtemps, lorsque j'ai vu à quoi cela aboutissait."

Elle fit à nouveau une pause, laissant ce silence s'instaler avant d'ajouter

"Je n'ai aucun fardeau, je ne fait qu'apporter mort et ruine partout ou je me pose, ils y sont tous restés et moi je suis encore là. Il n'y a aucune destinée, si je suis là aujourd'hui c'est uniquement du à mes errances et si je suis encore en vie cela est uniquement du à ce sang maudit qui coule dans mes veines. Je n'ai aucune mission à accomplir rien, je me contente d'attendre la fin..."

Aucune vibration dans la voix juste un flot de mot monotone, résigné dirons certains, Kayra ne sentait même pas un regard se poser sur elle dans l'ombre de la capuche...

Sujet: Re: Ad vitam aeternam Sam 1 Sep 2007 - 0:45

Une tornade noire, une déferlante de désespoir, il dit ne point porter de fardeau, j’ai pourtant l’impression du contraire.

Les yeux dans son vague, j’arrive à imaginer les atrocités subies.
Quand plus rien ne retient le corps, l’esprit semble prêt à s’envoler.
Pourtant la faucheuse préfère passer son chemin, plutôt que de l’emporter …

Si tu apportes mort et ruine, comment se fais-ce que je sois toujours en vie ?
Peux-tu me l’expliquer ?

Le silence, il impose de sa volonté, si vraiment il ne se contente que de vagabonder, pourquoi donc, m’écoute – t- il ?
Des suspicions, peut-être il ne veut pas l’accepter …

Qui donc serait mort par ta faute ? Des proches …
Je suis alors dans le même cas, j’ai beaucoup perdu de mon passé, la majorité a sombré, et ce n’est point pour autant que je me qualifie de maudite …
Comprends-tu la nuance ?
Si ton sang est maudit, de quel démon as-tu hérité dans ce cas ?

Une errance infinie, une destinée qu’il a préférer évincer, la vie, la mort, à peu de choses elles sont semblables …

Attendre la fin, le repos pourtant ne veux point de toi, n’y a-t-il pas la espoir de ta part de voir arriver le terme de ta fatalité ? Donc tu ne peux nier que l’espoir tu a abandonné, cela va dans les deux sens …

Passé sa vie pour une cause qui au premier abord semble perdue à certains regards …
Ce n’est guère le tout, il faut ressortir grandit de la défaite, peu des gens le conçoivent, une soif de vengeance, ou une errance...
Laisser partir en fumée ce a quoi on a toujours rêvé …
Ce en quoi l’ont était prédestiné …

Que l’ont soi vivant ou mort, il y a toujours un choix.

Sujet: Re: Ad vitam aeternam Lun 3 Sep 2007 - 16:12

la créature écoutait, ou du moins semblait écouter, attentivement les paroles de Kayra, lorsque celle ci eu finit le silence tomba à nouveau, la silhouette vacilla quelques instant puis se laissa tomber sur le sol, visible épuisée par son effort.

Cette réaction laissa penser que l'habit était bien habité par quelque chose. un léger soupire fut perceptible et la créature dit.

"le destin ne se courbe pas en un instant, c'est pour cela que je vagabonde, pour qu'il n'y ai plus de nouvelles victimes..."

l'ombre leva le bras gauche, les deux doigt en forme de pince, elle fit comme si elle voulais saisir la lune entre ses doigts, ses mains étaient gantées et les gant ondulaient, comme si ils contenaient un liquide.

"Ils sont tous mort..."

La créature passa sa main devant la lune et fit mine de la saisir de refermer sa main sur elle.

"A partir du moment ou l'on se rapproche de moi, on se rapproche de la mort. Plus on m'approche plus cela vient vite...."

Elle laissa retomber son bras lourdement

"Le démon n'est plus.... Et pour l'avoir vaincu, il a pervertis mon sang, m'empêchant du même coup de pouvoir reposer.... en paix..."

sa voix s'était éteinte, la créature semblait maintenant inanimée, comme morte, on entendait plus que le bruit du vent, qui faisait onduler la longue robe noir de son manteau

Sujet: Re: Ad vitam aeternam Ven 5 Oct 2007 - 16:31

Plus que le bruit du vent entourant ces deux êtres fait d’ombres et de Lumières.

Plus que le bruit du vent s’élevant au plus haut de la voute étoilée, emmenant avec lui de lourds nuages.

Bientôt la nuit se fait plus profonde, les astres poursuivant leurs chemins à l’abri des regards, cachés par ce voile épais et menaçant.

Une pluie abondante et froide s’abat sur le campement des Constellations.

Une pluie tout en pureté nettoyant la noirceur des âmes, lavant les chagrins passés, effaçant les rancœurs par l’oubli.

Les chemins détrempés se transforment en torrents de boues.

La pluie tombera toute la nuit. Elle ne cessera qu’à l’apparition du jour, laissant à chacun le choix.

Le choix de la fatalité ou de la liberté.

Sujet: Re: Ad vitam aeternam Mar 9 Oct 2007 - 22:04

la créature continue de regarder la lune du moins c'est ce qu'il semble, plus aucun son, plus aucun mouvement n'est perceptible chez elle, semblable à une poupée inanimée.

le nuit devint plus sombre, les nuages s'amoucellent, deux trois gouttes s'écrasent sur le sol sec préfigurant de l'averse qui là suis.

une trombe s'abatie, la créature ne bougea pas, l'eau s'infiltrait partout, pénétré sous sa capuche, ruisselait le long de ses manche pour perler au bout de sa main reposée sur son genoux. les gouttes perlaient au bout de ses doigts pour terminer leurs courses sur le sol dans un ruisseau.

la température chuta brusquement, le froid pénétra le corp de la créature, le liquide glissait sur sa peau la débarrassant de la poussière. la boue au sol ne semblait pas la gêner outre mesure. Elle se releva lentement appuyée contre le mur, éternellement masquée.

elle fit un long soupire et murmura pour elle même.

"J'ai vécue dans la haine et aujourd'hui qu'il n'y a plus rien à haïr, je sis incappable d'aller de l'avant..."

elle s'inclina devant Kayra et ajouta à voix haute

"Je pense qu'il ne vaut mieux pas que je traine plus longtemps, si vous ne voyez rien à ajouter je m'en vais poursuivre ma route, il le vaut mieux... pour nous deux."

elle se retourna et regarda à nouveau le ciel.

**quelle ironie celui ci m'innonde, moi qui ne suis plus a même de verser de larmes...**

Sujet: Re: Ad vitam aeternam Sam 13 Oct 2007 - 16:11

Désespérance, tout est chez elle un appelle perdu dans la nuit des temps, cela remonte à loin, tellement loin.
Créature sans forme exacte, et la complainte de son âme.

Elle se perd, mais peut-être bientôt, elle retrouvera ce qu’elle a perdu.
Les gestes, et la noirceur qui s’en ressort.
Et pourtant, elle n‘est pas ce qu’elle croit être.

Le cœur serré, je l’observe dépérir, et essaie encore une fois, de lui montrer la lumière qui n’est juste que caché derrière de sombres nuages.
Après la nuit, le jour fini toujours pas refaire surface.
Rien n’est perdu, tout reste à faire.

Quelques gouttes de son savoir, Maître Eau, vient s’exprimer, par la voix de la pureté.
Les fines gouttes de pluie se déposent, lentement, comme pour faire sentir qu’elle ressens l’appel, du cœur.

Ensuite, c’est un torrent d’eau qui se verse, glacée, celui qui remet d’aplomb, celui qui apaise la brûlure et la morsure, d’un vécu de trop souffrance.

Ma tête se lève, et je me laisse emporter par cette dulcification, ce bien être qui explose, au coulée de pluie.
L’être désinvolte semble reprendre un peu de vigueur.
Mais cela sera sans doute point suffisant…

Je sais à présent qui elle est, je la connais, si peu, je l’ai juste croisé aux détours d’un bosquet.
Elle m’a apporté, une aide que je ne pourrai oublier.
Sans doutes pour elle c’est si peu, mais pour moi, ce n’est pas rien.

La Haine, voilà le dernier mot, qui lui bloque son avenir.
Pourtant, si plus rien n’est à haïr, le monde ne serait-il pas plus ouvert ?

Mon regard quitte le ciel, et son balai de gouttes tourbillonnantes, mes yeux regagnent la forme sombre, et avant qu'elle ne s'en aille, je l'interpelle.

Attends un instant, jeune Félys, je ne peux me mettre dans ton esprit, et je ne peux guère t’apporter grand-chose, si tu es convaincue par ton passé, et que tu fermes ton esprit.

Laisse moi te dire juste une chose, je suis là pour toi, et je sais que bientôt les choses changeront.
Laisse toi envahir par tes pensées qui fussent noir il y a fort longtemps, regarde-les sous un autre angle, puis ensuite tu te rendras compte, que celles-ci ne sont point si obscure pour ton avenir.

Que puis-je donc ajouter d’autres, il lui faut encore continuer cette route sinueuse pour qu’elle se retrouve aux lieux qui saura la reprendre …

Grande voleuse des Terres d’argents, elle vaut bien plus que de vivre tel une âme en perdition…

Je la regarde à mon tour, les yeux qui percent sa carapace, et je la vois à travers son manteau.
Je sais qu’on se reverra, cependant, je n’ai pas envie qu’elle parte, sans avoir l’impassibilité pour guide.

Sujet: Re: Ad vitam aeternam Sam 13 Oct 2007 - 20:32

Rare était le moment où le Baron quittait son temple et rejoignait l’extérieur du camp des Constellations.

Rare était le moment où il se dirigeait vers leurs invités.

Pourtant le vent lui rapportait faits et gestes de chacun.

Mieux encore, les éléments s’insinuaient au sein même des visiteurs dévoilant leurs âmes au Baron de manière plus claire que ce qu’eux-mêmes pouvaient y voir.

Calmement, celui-ci se dirigea vers cette créature, torturée par son passé, rongée par ses rencontres, abattue par ses déceptions.

Qu’était-elle venue chercher au sein des Constellations ?

Le Baron percevait derrière ses paroles, le doute, l’incompréhension, un certain rejet peut-être pour ce qui était primordiale aux yeux du vieux troll.

Son regard brulant cherchait à percer l’absence de regard dévoilé derrière la capuche de la créature.

Bonjour à toi, être sans nom.

En nos lieux, tu nous trouveras aucune réponse à tes questions mais cela, sans doute, le savais tu avant de franchir nos frontières.

Chacun de nous porte ses réponses en son sein, il est inutile de les chercher ailleurs.

Notre campement, par contre est ouvert à tous.

Seule notre amitié peut être offerte sans contre partie.

Nous n’attendons rien des autres, rien du monde extérieur, cela sans doute aussi l’as-tu déjà compris.

La haine dont tu parles, nous la subissons depuis la nuit des temps.

Reclus au sein de nos campements seul l’amour des nôtres nous apporte joie de vivre.

Nos rêves nous suffisent comme nourriture.

Je sais que tu rejetteras l’offre de partage que nous avons à te donner ou puis-je me tromper ?

Chacun est libre de son destin.

Reprend ta route âme en peine, le choix de l’errance est parfois porteur de sagesse mais n’oublie pas qu’à n’importe quel moment tu pourras venir poser tes lassitudes en nos lieux.

Que ta route soit belle et t’apporte la paix de l’âme.

Le Baron se retourna, posa ses mains sur les épaules de Kayra, restée proche lors de ce monologue, lui sourit et reparti en direction de son temple.

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Ad vitam aeternam Bannierelebaron1hq

Sujet: Re: Ad vitam aeternam Mar 13 Nov 2007 - 22:16

**tsss il me balance ses belle paroles complètement de travers er se casse**

La silhouette ne bougea pas toujours dos à Kayra.

**quel erreure....**

Elle se retourna de quart vers la prêtresse et lui dit.

"Il ne sagit point là de pensée mais de vérité, j'ai beau croire dire ou faire, le résultat reste le même... Quand à mon avenir... hein ! il ne reste plus rien du tout, néamoins cela me vas, plus de vie, plus de souffrances..."

Elle se retourna et commença à se remettre en marche, les bras pendant le long de son corps ne dégageant plus rien, aucun signe de vie....

**Je ne leur demande pas de comprendre de toutes façons...**