Gamby

Bonjour,

Je me prénomme Gamby, jeune rôdeuse de Terra actuellement au niveau 43 (merci l'anim   ).

Je me présente aujourd'hui devant le Roy, le Conclave et toutes les Etoiles des Constellations de l'Aube afin de vous demander humblement de bien vouloir accéder à ma requéte d'intégration dans votre faction.

Mais avant tout, il est de votre droit de vouloir connaître les péripéties qui me conduisirent jusqu'à vous.

Voici donc mon histoire :
 

"Issue d’une famille de braconniers, je fus initiée aux arts rôdeurs dès mon plus jeune âge.
Arcs, flèches, pièges et animaux faisaient partie de mon quotidien.

De nature curieuse je ne me satisfaisais pas de cette vie qui, malgré les apparences, était d’une certaine monotonie.
En effet, une famille entière de braconniers, experts en truandage de loups, d’oiseaux et en livraison rapide de commandes, finissait forcément par installer une certaine routine. Toujours les mêmes pièges, toujours les mêmes clients, toujours la même souffrance dans les yeux des animaux.

Ainsi, je pris très vite l’habitude de me rendre dans la ville de Terra située peu loin de notre campement. Dès qu’une transaction était achevée avec un revendeur frauduleux, je courrai  vers la ville à la rencontre de l’inconnu, toujours excitée à l’idée de découvrir de nouvelles choses.

Ma première aventure  notoire se fut à la suite d’un malencontreux accident. Obnubilée par la ville et son activité, je bousculai une jeune femme alors qu’elle-même semblait préoccupée par un bout de papier qu’elle tenait dans ses mains.
De notre collision s’en suit un bruit de verre cassé. Je venais de briser le vase qu’elle venait d’acheter.
Plus que confuse, je l’aidai à se relever et lui proposais de racheter l’objet brisé. C’est alors que son regard s’illumina.
Pour me racheter, elle m’indiqua plutôt le papier qui semblait tant la déranger :

-  Je t’en prie, ramène moi plutôt ce qui est écrit sur cette liste de course.

Cette requête fut longue et laborieuse pour la jeune fille que j’étais. En effet, certains objets tels que des équipements usés n’étaient pas commercialisés. Il fallait fouiller les tréfonds de la forêt et des plaines pour espérer découvrir un équipement abandonné.
Les bottes usées me donnèrent particulièrement de mal. Il me fallut du temps, de la patience et de la persévérance. Un aventurier m’indiqua un jour qu’il avait jeté sa paire de botte dans des feuillus, mais quels feuillus ? Ce n’était pas ce qui manquait par ici...
En accomplissant le souhait de la jeune femme, je fis la connaissance de nombre de villageois et je promis à certains de revenir les aider ultérieurement.
C’est ainsi que commença ma vie, partagée entre les devoirs familiaux et l’aide que je décidais de fournir autour de moi.

Un jour, alors que j’aidai mon père à défaire des pièges destinés aux loups je remarquais un bruit bien connu. Singulier, je reconnu le cri de détresse et de douleur émit par un oiseaux piégé. Mais… Il n’y avait que des pièges à loups par ici. D’autres braconniers auraient-ils envahi notre territoire ?
Mon père me fit signe d’aller voir. Je parcouru quelques mètres avant de découvrir au sol un amas de plumes sombres. Je ne distinguais que le bec jaune à pointe noire si caractéristique des buses.
A mon approche, l’oiseau paniqua et tenta désespérément de s’envoler, se trainant plus encore dans la boue, incapable même de se redresser sur ses pattes.
C’est alors que je remarquais de multiples blessures sur sa patte et son aile gauche. Le sang coagulait ses plumes, les rendant encore plus ténébreuses. Abimés, son plumage ne serait surement plus jamais le même, à condition bien sûr, qu’il se remette de  son état.
Ne me voyant pas revenir, mon père s’impatienta et me rejoignit.

- Cette buse a dû être attaquée par un animal quelconque. Elle a eu de la chance de s’en être tirer, remarqua-t-il.

Constatant que cet oiseau ainsi blessée, au plumage défiguré, ne lui serait d’aucune utilité, il céda à mes demandes et m’autorisa à le garder. Pour une fois que nous allions ramener à la maison un animal blessé qui n’allait par la suite être ni revendu ni achevé !
Je me saisis délicatement de la buse et plongea mon regard dans ses yeux affolés tout en lui adressant de douces paroles. Elle sembla peu à peu se calmer et je pu enfin distinguer clairement ses yeux bruns, si profonds, ils semblaient presque compréhensibles.

- Je m’occuperai de toi… Errol.


Le temps passa et au cours de mes différentes expéditions, j’entendis parler d’un grand rôdeur. Un homme qui, aux dires de certain, était le général d’une grande faction. Un homme mystérieux au nom non moins ténébreux.

Aguerri de mes nombreuses quêtes, je prenais de plus en plus confiance en moi et en mes capacités. J’avais soigné puis dressé Errol. Il gardait cependant des traces de son accident, mes dons de guérisseuse n’étant pas très développés. De ce fait, bien que fort maladroit, car déséquilibré à la suite de ses blessures, il pouvait s’acquitter de plusieurs tâches pour moi, tel que la desserte de missives. Grâce à lui, je pu donc contacter et entretenir une correspondance avec ce rôdeur expérimenté qui ne se priva pas pour me donner moult conseils.
Bien qu’ayant assimilé les bases, la maîtrise complète de ces techniques fut longue, mais elles s’avérèrent néanmoins utiles plus tôt que prévu.

En effet, alors que j’arpentai les rues grises de Terra, j’aperçu un homme, tout de vert vêtu qui m’était inconnu. La foule amassée autour de lui m’intrigua et je me rapprochai.

- L’heure est grave ! Nous avons repérés non loin de l’arrêt d’Isscanak un campement avancé construit par le démon ailé Arasgÿl, certainement sur l’ordre de son sinistre maître, l’Architecte...

J’écoutai attentivement les  explications de ce crieur qui tentait de son mieux de convaincre son auditoire.

- ... Le capitaine Golaris est actuellement partie avec une troupe de soldat, malheureusement, ils ne tiendront pas longtemps. N’hésitez plus, Golaris a besoin de vous !

Ma soif d'aventure étant de plus en plus grande, ce pour moi fut le prétexte parfait pour quitter définitivement le milieu du braconnage.  Je m’enrôlai donc dans les rangs du Capitaine Golaris bien décidée à découvrir le monde.
Je combats maintenant du mieux que je peux les Légions Maudites aux côtés de nombres aventuriers.
C’est dans ce campement que je rencontrai de nombreuses personnes.

Lors de mon arrivée à l’auberge du campement pour la première fois, je remarquais de suite  la table centrale où grouillaient une bonne dizaine de personnes. Je reconnu immédiatement les Sentinelles de Niue, tristement célèbres pour leur trahison envers le Capitaine Golaris.
J’aperçu plus loin une table où seule une jeune mage d’Aqua sirotait une bière tout en regardant les étoiles par la fenêtre. Son regard se détourna du ciel pour se poser sur moi et d’un sourire, elle m’invita à sa table.
C’est à cette table que je fis la connaissance de quelques Constellations de l’Aube.
J’ai été soignée et ai soigné. J'ai été sauvée in extrémiste et ai partagé combats, repas et alcools avec ces personnes qui, de par leur neutralité, leur respect des autres, leurs valeurs et leur solidarité, m’ont montrée ce qu’était une faction, ce qui m'incita à vouloir les rejoindre."


Vous connaissez désormais mon histoire.

Cher Roy, cher Conclave et chères Etoiles, permettez que je me retire. Je laisse néanmoins Errol à votre disposition, il saura où me trouver si vous en estimez la nécessité.