L’une regarde au plus profond de l’océan, elle hésite presque à y plonger et à se laisser porter par les vagues jusqu’au centre de la terre. Une force obscure s’amuse avec son mental si frêle.
Elle ne peut s’arrêter d’écouter cette voix qui semble la guider proche de ce trépas imminent.
Elle ne voit même plus la lumière poindre à l’horizon.
Tout ce que ses yeux lui cèdent, c’est le noir absolu.
Parfois elle semble écouter l’autre parole, celle de ce démon qui ne cherche qu’a la faire trébucher, pour mieux pouvoir la saigner. Elle ne réagit plus. Son temps est révolu.
Alors telle une âme en peine elle se laisse absorber par cette eau turquoise.
Une vague la submerge, sentant ainsi sa vie s’échapper.
Mais elle ne crachera point le sel. C’est son pire trépas qu’elle à choisi de respirer une dernière fois.
Elle se sent coulé, attiré par le fond des abysses, elle aime cette sensation. Mais sait-elle seulement que cette mort là, elle la regretta pour le restant de son éternité ?
Vouée à l’errance sans jamais apercevoir cette lumière éblouissante.
L’autre erre dans cette verdure paradis d’Eden encore point foulé par les sabots de la bête sordide.
Elle écoute le chant que fait le vent lorsqu’il balaie de son souffle les feuilles du saule pleureur.
Elle les regarde alors s’abandonner telles des larmes qui ne savent plus ou s’endiguer.
Son cœur à mal, malgré tout, elle ne perd pas de vue l’horizon qui s’ouvre à elle.
Meilleure en soi. Elle, elle ne renoncera pas. Malgré ses douleurs et sa peine elle à décidé de vivre, elle pleure cette complicité perdue, elle hurle son désarroi, mais personne ne l’entends. Pas même lui qu’elle croyait toujours là tapi dans l’ombre d’un semblable.
Elle le sait, que personne n’aura ouïe dire.
C’est cela qui lui donne la force de lutter pour sa propre survie.
Sait-elle celle-ci que lorsque son heure sera venue, elle abandonnera sans remords la vie éphémère.
Préférant la sérénité de son nouveau Dôme.
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